Depuis que le vélo n’est plus seulement un véhicule à pédales, on s’aperçoit que le phénomène « vélotaf » (c’est-à-dire l’utilisation du vélo sur des trajets domicile-travail) est de moins en moins marginal. Bien entendu, les mordus de vélo qui parcourent des kilomètres à la seule force de leur mollets sont nombreux ; mais, lorsqu’on prête attention au trafic urbain, on s’aperçoit que le vélo à assistance électrique occupe en France une part en forte progression.
Le VAE a assurément validé auprès de nombreux citadins son statut de véhicule remplaçant (partiellement voire totalement) l’automobile ou le deux-roues thermique pour les parcours intra-urbains.
De fait, le vélo à assistance électrique offre un confort d’utilisation que les vélotafeurs reconnaissent volontiers. Sur le million de Français qui, il y a cinq ans, utilisaient plusieurs fois par semaine leur vélo pour se rendre au travail, combien sont devenus e-vélotafeurs ? Combien de motards utilisent désormais plus souvent le vélo électrique que la moto ? Il est certain que le nombre de vélos électriques en circulation ne cesse de croître. Non seulement parce que c’est un moyen d’économiser le carburant qui est cher, mais aussi parce que c’est un moyen de se déplacer rapidement.
Si vous êtes un habitué des déplacements dans une grande ville, vous savez sans doute que le vélo (et a fortiori le vélo à assistance électrique) est le mode de transport le plus rapide sur les trajets inférieurs à 10 kilomètres. Un mode de transport incontestablement plus rapide que la voiture qui, par exemple à Paris, ne permet guère de parcourir plus d’une vingtaine de kilomètres en une heure (c’est là une moyenne).
Enfin, la pratique régulière du vélo (électrique ou non) est saine et correspond à une activité physique qui vous maintient en forme. Une sorte de sport utilitaire qui, pratiqué au quotidien, contribue en outre à l’amélioration de la qualité de l’air (puisqu’un cycliste parcourant à vélo un trajet quotidien de 10 kilomètres rejette en une année 700kg de Co2 de moins dans l’atmosphère qu’un automobiliste sur un même parcours). Le vélo est par ailleurs le moyen de transport le plus économique puisqu’en une année, il fait économiser environ 2000 euros pour un trajet quotidien de 10 kilomètres aller-retour.